Quelques mots sur la taille


Naturellement l'arbre élague des branches. Mais ce phénomène se prépare en plusieurs années.

Contrairement aux idées reçues la taille peut nuire à la vigueur de l'arbre. La coupe devient une porte d'entrée aux champignons, maladies et insectes. La durée de vie de l'arbre s'en trouve alors réduite.
La taille ne conduit pas toujours à l'effet escompté car l'arbre émet des rejets pour remplacer la zone mutilée.


 

Exemple de taille mal effectuée : ce tulipier de Virginie peine à recouvrir ce chicot.





















Ces chicots laissés sur un platane pourriront en quelques années, laissant une plaie ouverte.






Certaines entreprises taillent les arbres avec un lamier, bras articulé équipé d'une scie circulaire. Le résultat laisse souvent à désirer, comme pour ce robinier.













Pour éviter ces effets l'élagueur adopte un comportement responsable face à l'arbre grâce à des techniques de taille et des périodes d'interventions précises.



Un bourrelet de recouvrement circulaire recouvre rapidement une coupe bien effectuée.
 











Que penser des mastiques et autres baumes cicatrisants ?
Ces produits sont à proscrire. On connaît aujourd'hui assez bien la biologie des arbres grâce aux travaux, notamment, d'Alex Shigo. Si la coupe d'une branche est bien réalisée, l'arbre met en place des barrières naturelles à la pénétration d'agents pathogènes. Aucun cicatrisant ne sera efficace contre la pourriture sur une coupe mal effectuée